Si un parent dont l’enfant a fait l’objet d’intimidation communique avec nous pour obtenir de l’aide, il va de soi que la sécurité de cet enfant est notre priorité. La sécurité sera aussi la principale préoccupation des parents qui voudront être informés de toute mesure immédiate prise en ce sens.
Nous voudrons peut-être prendre des dispositions pour assurer l’anonymat de l’élève qui fait l’objet d’intimidation. Si ce n’est pas possible, nous pouvons tout de même informer les parents des mesures prises pour garantir la sécurité de leur enfant. Pour déterminer ces mesures, il est important de consulter et de faire participer les parents et l’élève aussi. Il est sans doute rassurant pour les parents de savoir que nous agirons rapidement à court terme afin de réduire ou d’éliminer tout contact entre l’élève qui est la cible d’intimidation et l’élève qui a recours à l’intimidation.
Pour certains parents, surtout s’ils sont marginalisés, la peur pour la sécurité de leur enfant peut être si grande qu’ils s’opposeront à la divulgation de son identité. La souplesse et l’accommodement des besoins, appuyés par des politiques et des procédures claires et positives, constituent des éléments clés d’une réponse respectueuse, rassurante et équitable.
La sécurité de l’élève qui fait l’objet d’intimidation constitue une priorité à court terme, mais aussi permanente. En plus d’une réponse immédiate aux préoccupations des parents, un plan d’action peut énoncer les stratégies nécessaires pour déterminer, articuler, évaluer et réévaluer les mesures pour atteindre cet objectif. (Voir Résoudre les problèmes ensemble.)