Comme « ambassadrices et ambassadeurs » de la culture de notre école, nous pouvons chercher au sein de notre communauté scolaire pour développer un bassin de personnes ressources. Nous pouvons y inclure des membres de différents groupes, en fonction des compétences, des connaissances, des talents et des aptitudes, qui pourraient contribuer d’une façon quelconque à notre objectif d’instaurer une culture scolaire sécuritaire et inclusive.
Les parents peuvent agir comme personnes-ressources au moment d’avoir à traiter d’une situation donnée. Si nous voyons que nous utilisons toujours et encore la même conséquence sans résultat, nous comprendrons qu’il est peut-être temps de passer à autre chose. Les parents peuvent nous aider à mettre au point des mesures de toutes sortes qui favorisent l’apprentissage plutôt que la punition. (Voir Résoudre les problèmes.)
Il est intéressant d’inviter les parents ayant une expertise ou une expérience de vie ou de travail pertinentes à venir parler aux élèves de la classe ou de l’école lors de certaines activités. Pensons par exemple aux parents qui ont une expérience ou une connaissance au chapitre de la discrimination ou de l’intimidation en milieu de travail et qui sont ainsi bien placés pour faire le lien entre l’école et la société en général. D’autres peuvent parler de leurs origines ethnoculturelles ou de leur pays d’origine, ce qui aura pour effet de permettre à la communauté scolaire de se rappeler la vaste étendue du monde dans lequel nous vivons et l’importance de respecter les différences.
Quand nous voyons les parents comme des personnes-ressources potentielles, nous puisons dans le bassin de connaissances, de compétences et d’expériences que forme notre propre communauté scolaire. Ce faisant, nous aidons à jeter des ponts entre la maison et l’école, et aussi à faire vivre et à enrichir une culture axée sur l’inclusion et la sécurité à laquelle nous tenons tant.
Dans une école élémentaire, un groupe de personnes préparaient une pièce de théâtre sur l’intimidation. Ces personnes ont demandé aux parents s’ils avaient des talents qu’ils pourraient mettre à profit. En posant cette question ouverte, elles ont pu connaître toute l’étendue des habiletés et de l’expertise des parents et suscité chez eux un sentiment d’appartenance à l’égard de l’activité et de l’école.