Les activités et les programmes visant à prévenir l’intimidation et à inscrire la sécurité et l’inclusion dans la culture scolaire se révèlent les plus bénéfiques si tous les membres de la communauté scolaire, y compris les parents, ont leur mot à dire dans la planification et la mise sur pied.
En demandant le point de vue des parents dès le départ, en fait dès que possible dans le processus de planification, les responsables des écoles mettent toutes les chances de leur côté pour faire en sorte que les parents se sentent parties prenantes aux activités et programmes. Même si seulement un petit nombre répond à notre demande de participation, nous montrons aux parents notre ouverture à leur point de vue si nous leur offrons la possibilité de le donner. Il faut du temps et de l’énergie pour les aider à articuler leurs besoins. Cependant, nous obtiendrons ce faisant un meilleur taux de participation à plus long terme.
Les responsables des écoles peuvent recueillir les commentaires des parents à bien des reprises et de diverses façons, par exemple en procédant par sondage (comme le sondage sur le climat scolaire qu’exige le Ministère) ou par groupe de réflexion. Ce genre d’outils permet de recueillir et de compiler de l’information au sujet de l’opinion et du vécu des gens. Les résultats peuvent fournir des détails propres à orienter nos processus de planification et de prise de décision. Il importe de concevoir une méthode qui garantira au besoin la confidentialité et l’anonymat. Par exemple, il peut être intéressant de procéder par un sondage et groupe de discussion pour :
- présenter une variété de démarches et de programmes de prévention de l’intimidation ou d’équité et d’inclusion et demander l’opinion et les commentaires des parents à cet effet;
- examiner les incidents d’intimidation ou les situations d’exclusion survenus dans l’école; par exemple, un sondage au sujet de l’intimidation pourrait comprendre les questions suivantes :
- Votre enfant a-t-il ou a-t-elle été la cible d’intimidation?
- Comment la situation a-t-elle été traitée? De quelle autre façon aurait-il été possible de l’aborder?
- Sous quel autre angle pourrions-nous mieux traiter la situation?
- D’après vous, à quoi ressemble une intervention positive pour traiter d’une situation d’intimidation?