Dans nos discussions sur l’autonomisation des jeunes, nous avons une autre occasion de partager notre pouvoir avec les élèves, mettant ainsi la théorie en pratique. Une fois de plus, le processus est tout aussi important que son contenu.
La perception habituelle du rôle d’une facilitatrice ou d’un facilitateur est celle de gestionnaire de la discussion. Peut-être pensons-nous qu’en tant qu’enseignant-e, nous devrions nous assurer que tous échanges, commentaires, interactions entre élèves, se fassent par nous-mêmes. Contrairement, laisser de côté cette manière de fonctionner peut grandement aider les élèves à pratiquer leur sens du leadership.
Chaque fois que les élèves sont capables de définir des stratégies et de trouver des solutions, de réfléchir et de penser de façon autonome, elles et ils ont la chance d’acquérir des compétences et de la confiance. Lorsque les élèves interagissent directement entre elles et eux, remettent en question de façon respectueuse les idées de leurs pairs ou les questionnent pour stimuler la discussion, assumant ainsi le rôle de facilitatrices ou de facilitateurs, c’est là un bon exemple d’engagement et d’autonomisation.
En encourageant un tel leadership, nous aidons à favoriser le développement de traits de caractère positifs et de compétences de vie essentielles. De plus, les élèves seront plus susceptibles de mettre à exécution les stratégies qu’elles et ils ont formulées.
Réflexion :
- Comment puis-je mieux soutenir les élèves pour faciliter le dialogue?