Souvent, lorsque nous contestons l’attitude des gens par rapport au sexisme, au racisme et à l’homophobie, nous risquons de susciter de la résistance et une attitude défensive. En leur demandant (fermement) d’échanger avec nous plutôt de les confronter, nous pouvons diminuer (sans jamais éliminer) la probabilité de résistance. En adoptant une attitude positive et en présumant que les jeunes et les collègues sont ouverts à la diversité et qu’ils sont en mesure d’être des alliées et des alliés, nous augmentons la probabilité d’engager l’autre dans un dialogue.
Le but est de briser le silence et de faire savoir que ce sujet n’est pas tabou. Nous n’arriverons pas à changer les idées préconçues et les croyances des gens si nous n’en parlons pas. En outre, ces personnes sont susceptibles de se renfermer sur elles-mêmes si nous les abordons en portant un jugement ou en les condamnant. Idéalement, nous réussirons à engager la personne dans un dialogue.
Nous pouvons entamer une conversation avec des questions ouvertes, comme les suivantes :
- D’où vient ce commentaire?
- Qu’as-tu voulu dire par ce commentaire?