La culture de la colonisation est un obstacle pour nos jeunes. C’est une culture qui nous dicte quoi faire. Les parents l’ont appris et l’ont transmis à leurs enfants en leur disant qu’elles et ils doivent faire ce que leur enseignant.e leur dit et ne pas se plaindre de rien.
De nombreux élèves autochtones peuvent aussi avoir à surmonter des obstacles à leur engagement. Les agressions qui ont été perpétrées depuis longtemps contre leur culture et leur langue, jumelées au racisme, au silence ou au déni de leur existence, ont engendré un sentiment de honte chez un grand nombre de jeunes autochtones qui, dans certains cas, en sont même venus à rejeter leur identité. Ces jeunes font aussi face à l’impact multigénérationnel de la colonisation, des agressions et du génocide culturel en partie à cause des pensionnats.
Les survivant.e.s transmettent à leurs enfants et petits-enfants un héritage de douleur et de tristesse attribuables au cycle de violence vécu. Un grand nombre de ces élèves et leurs familles ont développé une méfiance profonde à l’égard des établissements scolaires et d'autres types d’institution. Elles et ils les considèrent comme étant l’élément moteur et les endroits utilisés pour tenter de les assimiler et les intégrer de force.
L’école peut donc engendrer des souvenirs individuels et collectifs de colère et de crainte des symboles d’autorité et avoir un impact réel sur les jeunes autochtones, nuisant à leur sentiment d’appartenance et à leur connexion avec la culture scolaire. Cette réalité influence donc l’expérience que ces élèves ont de leur propre sentiment de faire partie de la communauté scolaire et leur décision de prendre part – ou de ne pas prendre part – aux activités favorisant le leadership ou le changement positif.
Pour avoir plus d’information sur l’oppression historique et contemporaine des peuples des Premières nations, métis et inuits au Canada, et de son impact sur la vie scolaire des jeunes et de leur famille, nous vous invitons à consulter la ressource destinée aux parents des Premières nations, métis et inuits et aux écoles intitulée En cercle, ensemble.