Il existe beaucoup de chemins permettant de prendre conscience des différentes formes d’oppression et d’exclusion. Parfois, une expérience personnelle nous permettra de développer plus d’empathie à l’égard du vécu des autres.
En tant que Franco-Ontariennes et Franco-Ontariens, nous relevons des défis en matière d’équité et d’inclusion. Ceci est dû au fait que nous avons un statut minoritaire au sein d’une collectivité où l’anglais est la langue dominante. Nous le savons toutes et tous, historiquement les francophones en Ontario ont lutté fort pour les services et l’éducation en langue française.
Nous pouvons tracer des parallèles entre la lutte pour la reconnaissance de la minorité franco-ontarienne et celle d’autres groupes vulnérables. En soulevant de façon proactive le lien qui existe entre notre expérience commune de marginalisation et l’expérience d’autres groupes exclus (auxquels nous pouvons également appartenir), nous encourageons nos élèves, leurs parents et nos collègues à développer de l’empathie. Ces individus peuvent prendre conscience des injustices qui peuvent se produire au sein de nos écoles.
Nos communautés franco-ontariennes sont de plus en plus diversifiées. Nous pouvons nous afficher en tant que Franco-Ontariennes ou Franco-Ontariens tout en appartenant à une gamme d’autres communautés linguistiques, ethniques, culturelles et sociales. Nos revendications pour le droit de vivre pleinement en français sont inséparables des revendications pour l’équité et l’inclusion sociale de tous nos membres et de tous les aspects de notre identité.