Dans nos interactions journalières, nous pouvons créer une atmosphère d’inclusion, non pas grâce à l’étendue de nos connaissances, mais plutôt grâce à la façon dont nous composons avec les nombreuses et inévitables lacunes de nos connaissances.
Si nous faisons une erreur ou si nous ne savons pas quelque chose, si nous disons une chose pour ensuite nous rendre compte ou apprendre que nous n’aurions pas dû la dire, nous pouvons le reconnaître. Ce faisant, nous montrons notre ouverture à l’apprentissage et à ce que les parents peuvent nous apporter.
Les mots pour le dire
- Au niveau primaire : « Je viens d’apprendre de votre fils qu’il a deux mères. Je sais que, le mois dernier, votre fils a rapporté à la maison une carte qu’il a faite en classe pour souligner la fête des Pères. Je tenais à m’en excuser. Je me demandais si vous accepteriez de parler avec moi de ce que nous pourrions faire pour que votre famille se sente incluse dans les activités de la classe à l’avenir. »
- Au niveau secondaire : « Pendant que nous parlions, j’ai répété plusieurs fois « vous et votre conjointe ». Vous venez de mentionner qu’il s’agit d’un homme. Je m’excuse d’avoir eu une idée préconçue sur votre relation de couple. »