Dans l’esprit et l’essence même de l’approche de résolution de problèmes, et en considérant que l’intimidation et l’iniquité sont des problèmes sociaux, nous pouvons nous efforcer d’éviter que les parents se sentent blâmés ou critiqués. Pour y arriver, nous pouvons nous abstenir d’utiliser tout langage et toute attitude qui laissent transparaître un jugement.
Voici quelques exemples de façons de communiquer sans porter jugement :
- reconnaître que les jeunes ont copié leur comportement intimidant et leur attitude discriminatoire de bien des sources dans notre société (voir aussi Protection et défense de l’enfant pour en savoir plus sur la façon d’agir avec des parents dont le comportement appuie les actes agressifs perpétrés par leur enfant);
- faire la distinction entre le comportement de l’élève et l’élève comme personne : clairement faire comprendre que le comportement est inacceptable, sans rabaisser ni rejeter l’élève;
- éviter d’étiqueter l’élève comme un « intimidateur »; penser plutôt à utiliser un langage qui nomme et qui décrit le comportement de l’élève, en faisant transparaître votre confiance en la capacité de l’élève de changer;
- éviter d’étiqueter l’élève comme une « victime »; penser plutôt à utiliser un langage qui nomme et qui décrit le vécu de l’élève, en faisant transparaître votre confiance en la force et la résilience de l’élève.