Le secteur de l’éducation de l’Ontario reconnaît de plus en plus que l’établissement de milieux scolaires sécuritaires, inclusifs et tolérants joue un rôle déterminant pour assurer le bien-être et la réussite scolaire des élèves. Dans nos écoles franco-ontariennes, nous sommes témoins d’une gamme d’interactions problématiques entraînant des situations d’intimidation, d’exclusion et de harcèlement.
Pour que les initiatives de prévention de l’intimidation aient des effets positifs marquants et durables, elles ont avantage à être intrinsèquement liées à la promotion de l’équité et de l’inclusion et à reposer sur ces principes. Dans nos écoles, nos collectivités et la société en général, l’intimidation et le harcèlement sont reliés et attribuables à de nombreuses formes d’iniquités sociales, dont l’homophobie, la transphobie, le racisme et le sexisme et bien d’autres encore.
Nous savons également que les sources de ces problèmes débordent du cadre scolaire. Comment pouvons-nous alors régler et prévenir des problèmes attribuables aux interactions familiales et minimiser les influences négatives de la culture dominante?
Afin de mettre au point une approche cohérente et efficace, il est crucial de commencer par comprendre la relation et la distinction entre la discrimination, le harcèlement et la violence auxquels se heurtent certains groupes sociaux (à l’école et dans la société) et l’intimidation sous toutes ses formes.
En analysant la dynamique du pouvoir à la base de l’intimidation et de la discrimination, nous pouvons mieux comprendre leurs points communs et leurs différences.