Fawzi et Farah, un garçon et une fille de 10e année, sont jumeaux. Ils viennent d’arriver au Canada il y a un an d’un pays musulman. Fawzi et Farah ont un peu de difficulté à se faire des amis. Toutefois, ils ont tous les deux des attitudes très positives et ont réussi à se faire des amis de diverses communautés et origines. Ils se sont adaptés à leur nouvelle école, ils améliorent leur français et rattrapent leurs études.
Un jour, après mûre réflexion, Farah décide de son propre chef de porter le voile pour respecter sa religion. Ses parents lui ont laissé l’entière liberté de choisir. Après de longues discussions avec ses parents et des membres de sa communauté, elle décide que c’est un geste important à ses yeux. Un jour, elle se rend donc à l’école voilée.
La réaction des autres élèves est rapide. On taquine Farah, et ses amies sont soudainement très froides à son égard. Des garçons ciblent Fawzi, lui demandant si son père est un terroriste. Certains des élèves qui le harcèlent sont également de confession musulmane.
À la fin de la semaine, les deux jeunes sont malheureux et fâchés. Ils n’auraient jamais cru que leurs nouveaux amis réagiraient de façon si hostile au choix de Farah. Un des enseignants de Fawzi et de Farah a été témoin des actes d’intimidation. Même si la décision de Farah de porter le voile le préoccupe un peu, il veut s’assurer qu’aucun de ses élèves ne soient la cible d’intimidation. Il s’approche des jumeaux pour leur faire part de ses préoccupations et pour parler de la situation avec eux.
L’enseignant est soulagé d’apprendre que Farah a décidé de sa propre volonté de porter le voile. Il est impressionné et rassuré par la clarté et la profondeur de ses propos. Farah et Fawzi admettent qu’ils se sentent menacés et très offensés. Ensemble, les trois décident de parler à la direction pour trouver un moyen d’offrir un atelier de sensibilisation aux élèves pour qu’ils aient plus de respect envers les différences ethnoculturelles.