Il n’existe aucune logique ni éléments communs pour lesquels une ou un élève intimide. Les élèves qui se livrent à des actes d’intimidation veulent du pouvoir et choisissent de l’obtenir en intimidant les autres.
Un rien attire l’attention de l’élève qui commet des actes d’intimidation. Une élocution différente (surtout si l’élève qui intimide perçoit l’autre élève comme n’étant pas suffisamment masculin, si c’est un garçon et pas suffisamment féminine, si c’est une fille), le succès à l’école, la situation socioéconomique ou une différence physique ou intellectuelle peut suffire. Le comportement d’une personne, son cercle d’amies et d’amis, même la façon dont elle s’habille ou son allure peuvent attirer l’attention de l’élève qui intimide. Et seul l’élève qui intimide en voit la logique; ce n’est jamais la faute de la personne qui subit les actes.
Les enfants responsables, respectueux, peu enclins à la violence, mûrs sur le plan psychologique et qui préfèrent régler les conflits par le dialogue peuvent être la cible d’intimidation justement parce qu’ils possèdent les qualités que le personnel enseignant essaie d’inculquer à tous les élèves. L’ironie, c’est que ces élèves sont souvent perçus comme étant trop sensibles, passifs, timides ou dociles.