Les résultats d’une étude révèlent qu’au moins 80% des actes d’intimidation ne sont pas signalés. Un certain nombre de témoins, bien sûr, ne les signalent pas parce qu’ils craignent le pouvoir de la personne qui a recours à l’intimidation ou veulent éviter d’être étiquetés comme des rapporteurs. Une étude réalisée par Debra Pepler, spécialiste de l’intimidation au LaMarsh Center de l’Université York, montre que les élèves sont témoins de 85% des actes d’intimidation et que, les trois quarts du temps, ils appuient les actions de la personne qui se livre à l’intimidation. Si l’on tient compte du fait qu’environ 50% des élèves croient que rien d’efficace ne sera fait même s’ils signalent des actes d’intimidation, il est plus facile de comprendre pourquoi les témoins sont si réticents à intervenir. Par contre, quand des élèves décident d’intervenir – ce qui arrive peu fréquemment – leur intervention est très efficace.
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