Lorsqu’une personne se fait intimider, agresser, harceler ou exclure d’une manière ou d’une autre, peu importe le contexte – familial, scolaire, professionnel, communautaire ou sociétal – on bafoue ses droits fondamentaux. Le COPA transmet ce message aux jeunes en leur enseignant qu’ils ont le droit de vivre dans la sécurité, la force et la liberté. Ce slogan résume une vision globale de ce que signifie vivre libre de toute forme de violence et de discrimination dans un monde où l’équité, l’inclusion et le respect de toutes les différences sont une réalité. (Le slogan a été créé en 1978 par le personnel d’un centre de prévention des agressions de Columbus, en Ohio. Il est à la base du travail du COPA et du projet Bien-être à l’école de la FEO et du COPA.)
Les personnes qui intimident les autres le font dans l’intention de les blesser et prennent plaisir à leur faire du mal. Quand la haine de l’autre est fondée sur les différences, une personne qui a l’intention d’en intimider une autre peut utiliser toutes les faiblesses perçues chez la personne ciblée en vue de lui faire du mal. Cela peut inclure, dans certains cas, les différences fondées sur les iniquités sociales.
Toute forme de violence ciblant des groupes sociaux précis découle d’idées, de pratiques et de comportements enracinés dans notre société et la culture dominante. Ceux-ci dénigrent, sous-valorisent ou font abstraction des groupes ciblés ainsi que des besoins et du vécu de leurs membres. On les retrouve dans nos écoles – qui ne sont en réalité qu’un microcosme de notre société – où ils sont souvent assimilés par les élèves.
Dans tous les cas, quand on fait subir de l’intimidation ou du harcèlement à une personne, on lui fait perdre son droit de vivre dans la sécurité, la force et la liberté. En ciblant une personne en raison de son identité et de son appartenance à un groupe social en particulier, on bafoue par le fait même ses droits fondamentaux.