Un grand nombre des parents les plus marginalisés dans nos écoles doivent tous les jours lutter contre la pauvreté. Ils concentrent toute leur énergie et leur attention à la survie. Certains ont plus d’un emploi pour couvrir les dépenses de base comme le loyer, l’épicerie et la garderie. D’autres peuvent avoir des dettes ou faire face à une faillite.
Souvent, leurs enfants (nos élèves) ont la responsabilité de nombreuses tâches domestiques comme garder les plus jeunes, cuisiner et faire la lessive pour aider leurs parents. Certains élèves plus âgés du secondaire travaillent peut-être aussi pour apporter une aide financière.
Le stress financier et les restrictions viennent s’ajouter au sentiment d’isolement, au stress et au manque de temps que vivent les parents. Ils n’ont peut-être plus d’énergie pour communiquer ou coopérer avec le personnel de l’école pour venir en aide à leurs enfants impliqués dans une situation d’intimidation.