D’autres facteurs peuvent exacerber le stress vécu par les membres des familles nouvellement arrivées qui ont à composer avec des problèmes de survie. Ils savent que leur statut d’immigrant est précaire et que leur vie au Canada est fragile.
Dans bien des cas, les parents nouvellement arrivés des écoles franco-ontariennes doivent apprendre une nouvelle langue (l’anglais), ce qui les empêche de fonctionner et d’interagir avec les membres de la collectivité plus large au niveau le plus élémentaire. Pour certains parents nouvellement arrivés, le français est leur deuxième langue, et la communication avec le personnel de l’école franco-ontarienne de leurs enfants peut poser des défis. Par ailleurs, les dialectes peuvent varier, ce qui pose un défi additionnel à la communication efficace. Il peut leur être difficile voire impossible (dans le cas de l’analphabétisme en français) de lire l’information envoyée par l’école. Leurs enfants n’arrivent pas nécessairement non plus à leur transmettre l’information de façon claire.
Ils doivent également apprendre le fonctionnement d’un système complètement différent dans une nouvelle culture. Ils n’ont pas nécessairement la confiance ni l’information nécessaires ou ne comprennent pas la structure organisationnelle de l’école qui leur permettraient de poser les questions adéquates et de développer un savoir-faire.