En règle générale, les personnes en position de pouvoir organisent la société de façon à refléter leur vision de ce qui est important (par exemple, leurs intérêts, leurs expériences, leurs priorités et leurs besoins). Les groupes marginalisés risquent d’être plus vulnérables aux agressions interpersonnelles et systémiques et à la discrimination.
Les femmes, les personnes issues de groupes ethnoculturels marginalisés, les personnes ayant une orientation sexuelle ou une identité de genre marginalisée, ainsi que d’autres groupes, sont plus vulnérables aux agressions, à la discrimination et à diverses formes d’inégalité et d’exclusion lorsqu’elles :
- manquent d’information;
- manquent de pouvoir et sont dépendantes des personnes qui sont plus susceptibles d’avoir du pouvoir sur elles;
- sont isolées.
Remarque : Cette analyse a été développée en 1978 par le personnel d’un centre de lutte contre les agressions à Columbus, en Ohio. Elle nous permet de mieux comprendre les connexions et les liens qui existent entre l’oppression des différents groupes sociaux marginalisés. Tout le travail du COPA s’appuie sur cette analyse, qui est également à la base du projet Bien-être à l’école.