Lorsqu’on encourage le développement de la pensée critique et de l’empathie, les élèves prennent conscience de l’injustice et des dynamiques du pouvoir. Les jeunes peuvent mieux comprendre la façon dont elles et ils ont subi de l’injustice aux mains des adultes, et remarquer davantage l’injustice faite aux autres.
Une telle sensibilisation fournit aux élèves la capacité de déceler et d’interrompre les situations d’injustice par l’affirmation de soi, une compétence essentielle pour fonctionner dans le monde en tant qu’être humain habilité. Cela peut l’amener à vouloir être une personne alliée, c’est-à-dire une personne qui utilise son pouvoir pour défendre les droits des autres. La sensibilisation des élèves jumelée au renforcement des compétences permet aux jeunes de défendre non seulement leurs droits, mais aussi les droits des autres personnes qui sont la cible d’injustice.
Certaines de ces compétences impliquent la détermination et l’articulation de ses propres sentiments, besoins et préoccupations, ainsi que la formulation d’arguments constructifs, la conception d’options et la résolution de problèmes.
Ensemble, ces compétences mènent logiquement au besoin de planification et d’organisation. Tandis que nous explorons des problèmes épineux – sensibilisant les jeunes à l’injustice et à l’importance de l’équité et de l’inclusion dans nos écoles, nos collectivités et dans le monde – il est important d’instaurer un sentiment d’espoir et d’optimisme plutôt que de désespoir. Nous pouvons le faire en partie en offrant aux jeunes des outils qui leur permettront de travailler à changer les choses en développant un plan d’action.