Il existe une myriade de façons de mettre en œuvre le mandat confié par le Cadre d’élaboration des politiques de l’Ontario en éducation des Premières nations, des Métis et des Inuit (sic), en intégrant des références à ces cultures et collectivités dans le programme d’études.
- Nous pouvons utiliser des exemples tirés de l’histoire autochtone et de l’interaction avec les cultures européennes pour enseigner le recours aux stratégies politiques dans l’histoire du Canada.
- L’histoire des Métis peut servir à enseigner la pensée critique et la perspective en étudiant la vie de Louis Riel pour démontrer les différentes façons d’interpréter une situation donnée en fonction des divers points de vue.
- Nous pouvons faire référence aux cultures autochtones lorsque nous enseignons les traits de caractère et les valeurs humaines universelles.
En découvrant ces références culturelles et historiques, nous pouvons fonder notre enseignement sur un cadre de justice sociale clair. Il est important d’utiliser des sources d’informations fiables, car de nombreux anciens textes ont été rédigés du point de vue eurocentrique.
Les non-Autochtones (et dans certains cas, les Autochtones) peuvent être inspirés et motivés d’enseigner ce point de vue, mais mal outillés pour le faire et ne pas trop savoir comment procéder. Dans nos efforts pour inclure les élèves des Premières nations, métis et inuits en augmentant la présence et la visibilité de leurs diverses cultures dans nos écoles et salles de classe, il est important de procéder avec respect en sollicitant la participation des élèves et de leur collectivité respective. Les liens avec la collectivité sont indispensables à l’autonomisation collective des élèves autochtones et à leur inclusion dans nos salles de classe et nos écoles.
En invitant des Aîné.e.s et d’autres leaders communautaires à se présenter comme conférencières ou conférenciers ou participant.e.s communautaires, nous leur offrons une tribune pour exprimer leurs idées, transmettre leurs enseignements et renforcer leur position de leaders sur ces sujets. Lorsque nous affichons des images culturelles, enseignons l’histoire de ces collectivités et cultures, ou nous efforçons d’intégrer leurs cultures et leur histoire dans notre plan de leçon, peu importe le sujet, ces stratégies d’inclusion ainsi que d’autres, sont plus puissantes, significatives et respectueuses lorsqu’elles ont lieu dans un cadre d’engagement communautaire.
D’un bout à l’autre de la province, l’accès à ces services se fait par divers moyens : dans les écoles ou dans la collectivité, dans les centres d’amitié, dans les centres culturels ou de santé et dans les organismes d’employabilité. Il y a également toute une myriade de personnes-ressources prêtes à aider. Dans certaines collectivités, les ressources sont utilisées au maximum alors que dans d’autres, il n’y en a aucune. En outre, il n’est pas toujours possible de rejoindre un.e Aîné.e pour l’inviter à venir s’adresser à notre classe.
Néanmoins, en commençant à explorer nos options, nous pouvons nous rendre compte que des membres des Premières nations, métis et inuits vivent dans notre propre collectivité et que nous ne le savions pas. Nous pouvons aussi découvrir des ressources novatrices en ligne créées et distribuées par des organismes mandatés pour représenter ces collectivités. Dans les endroits où il n’existe aucun service local, il peut être possible d’organiser une présentation en direct par l’entremise de Skype.
Ces ressources et technologies peuvent nous permettre de transcender les limites géographiques auxquelles nous pourrions faire face et d’intégrer la voix et les points de vue des peuples autochtones plus directement dans nos salles de classe et nos écoles.