Fatouma est une élève de 12e année. Elle se tient avec un petit groupe de filles considérées très proches qui se disent tout. Une amie, Johanne, lui confie que son petit ami ne semble plus l’aimer autant. Johanne est très malheureuse. Ses amies essaient de la réconforter et de rehausser son estime de soi.
Plus tard, à une fête, Fatouma est assise sur le sofa et le petit ami de Johanne vient la rejoindre. Il s’assied à côté d’elle et se met à lui parler. Il se rapproche plus près d’elle et la regarde profondément dans les yeux lorsqu’il lui parle. À un moment donné, il passe le bras autour d’elle. Fatouma est très mal à l’aise et ne sait pas quoi faire, ni quoi dire. Elle voit du coin de l’œil que Johanne les regarde. Elle se lève d’un bond et lui dit : « Je dois rentrer maintenant. » et elle quitte rapidement la fête.
Le lundi suivant à l’école, Fatouma se rend compte que Johanne ne lui parle presque pas. Elle semble être très fâchée et lorsque Fatouma essaie de parler de ce qui s’est passé le samedi soir, Johanne s’éloigne. Fatouma remarque un groupe de filles qui la regardent en riant. Lorsqu’elle s’approche d’elles, elles se taisent. Elle marche dans le corridor et voit quelques garçons debout le long du mur qui la regardent avec un sourire suggestif aux lèvres. À un moment donné, une de ses amies lui dit qu’elle a lu des choses sur elle dans Facebook et lui a demandé si les histoires étaient vraies.
En arrivant à la maison, Fatouma se précipite à son ordinateur pour voir de quoi parlait son amie. Elle lit avec horreur les mots que l’on utilise pour la décrire et dire ce qu’elle a supposément fait avec le petit ami de Johanne. Le lendemain matin, lorsque la mère de Fatouma vient la réveiller pour aller à l’école, Fatouma lui dit qu’elle ne se sent pas bien, qu’elle pense avoir une grippe intestinale. Sa mère lui permet de rester à la maison. Fatouma se demande ce qu’elle va faire le surlendemain.
Une amie, Marie-Anne, lui téléphone pour dire qu’elle a lu les messages dans Facebook, qu’elle ne les croit pas et qu’elle s’est sentie très mal pour Fatouma. Marie-Anne en a parlé à une enseignante et a décidé de trouver une façon de démontrer son soutien à Fatouma. Elle lui demande si elle veut la rencontrer avant le repas du midi le lendemain pour qu’elles puissent s’asseoir ensemble à la cafétéria. Fatouma est très touchée et reconnaissante envers la fille qui lui montre du soutien et de l’amitié. Bien qu’elle ait encore peur de se rendre à l’école, elle est rassurée de savoir qu’au moins une personne est de son côté.